C’est comme quand les méchants finissent par rendre les armes dans les James Bond. ?a fait de la peine. On s’y était attaché, à ce méchant-là, à ses entourloupes, ses coups en douce, sa cruauté ou son absence de scrupules. Aussi cela fait de la peine de voir Mark Cavendish se ramasser. En France, avouons le, nous gardons une tendresse maladive pour les losers, les perdants magnifiques, le panache éphémère, les coups de Jarnac aussi brillants que sans lendemain, beaux comme le maillot jaune de Sylvain Chavanel. Et les gagnants qui la ramènent, en plus, comme Lance Armstrong ou Mark Cavendish, ?a agace... Pourtant, on vente nike tn requin aime bien aussi les bad boys, ?a fait vendre. Voilà une nouvelle catégorie de sportifs dans laquelle on enfourne en vrac Eric Cantona, John McEnroe et aujourd’hui Cav, la roquette mannoise, vainqueur de six étapes sur le Tour l’an dernier. Et cette année, rien. Pour l’instant en tout cas. Une grosse gamelle à Bruxelles, un coup de champagne éventé à Reims. Oui, il y a une vraie tristesse à voir une grande gueule la fermer. ?C’est s?r, il n’a plus les jambes de l’an dernier?, admet son mentor, l’Allemand Erik Zabel. Et pourtant il a gardé le caractère d’un hussard. On se souvient de son nike air max ltd bras d’honneur et des deux doigts plantés dans les certitudes de ses détracteurs après l’une de ses rares victoires de la saison au Tour de Romandie. On revoit encore ce strike imparable lors d’une arrivée au Tour de Suisse, qui lui valut d’être pénalisé. Cav arrivait au Tour avec la réputation d’un Billy the Kid . Depuis le début de ce Tour, il n’a pas encore dégainé. C’est triste, en vérité. Parce que, une fois de plus, le sport a besoin de fortes têtes, d’incontr?lables. Bob Stapleton, le manager du sprinter de l’?le de Man ne s’y trompe pas. ?L’image de bad boy, c’est pratique nike air max 2011 pour tout le monde, pour les fans et la presse. De l’intérieur, nous savons qui Mark est vraiment?, dit-il. ?Nous lui avons toujours conseillé d’être lui même, de dire ce qu’il a sur le coeur, d’être spontané. C’est le coureur et la personnalité la plus intéressante dans un milieu où la plupart des coureurs disent ce qu’on attend d’eux et sont, pour l’essentiel, ennuyeux à mourir.?? Le patron américain de la formation Columbia est convaincu que son poulain fou va produire à nouveau des embardées victorieuses. Le mauvais gar?on a remplacé la rage de vaincre par une rage de dents en début de saison, qui l’a obligé nike air griffey max ii à revoir ses objectifs. Peu de succès au printemps, mais, promis, des victoires sur le Tour et une forme ascendante jusqu’au championnat du monde où l’équipe britannique sera plus forte que jamais. Pour cela, il faudra cependant pour Cavendish retrouver un peu de cette insouciance aga?ante qui le conduisait au succès. Aujourd’hui, il gamberge, au point de nous expliquer que son bras d’honneur du Tour de Romandie était une référence aux archers d’Azincourt, dont les Fran?ais coupaient les doigts. ?Il a d? faire quelques recherches sur ce coup-là?, admet Stapleton. C’est bien le problème. Un bad boy qui pense est un bad boy qui perd... 04.024.2013
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