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L’acupuncture est en un mot assimilé à la manipulation de fines aiguilles que l’acupuncteur fixe à divers points du corps à des fins thérapeutiques. Toutefois, la réduire à une telle définition parcelle et parcellaire serait renier en bloc ce que cette discipline d’origine chinoise est devenu dans le monde contemporain, l’acupuncture a connu jusqu’à nos jours une ascension fulgurante au point où la discipline a été érigée au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2010. Son principe originaire est assez simple, car dans sa genèse, la maladie est du à un disfonctionnement énergétique. Le processus de soin concoure donc au rétablissement de l'équilibre énergétique rompu. Afin donc d’exercer comme acupuncteur, Il est incontournable de suivre une formation acupuncture générale, ceci vaut pour les médecins, les obstétricales et les sages-femmes. Bien que d’origine chinoise, l’acupuncture s’est internationalisée et se présente aujourd’hui comme une discipline à part entière de la pharmacopée mondiale. Ainsi, pour une bonne et solide formation acupuncture, l’étudiant ou l’apprenant doit : •Tout d’abord avoir une base solide dans les domaines neurophysiologiques nécessaire pour une bonne assimilation des bases de l’acupuncture ; étudier les méthodes principales de l’acupuncture dans ce qu’elles apparaissent comme outil de traitement alternatif ou complémentaire de la pharmacothérapie occidentale ; maitriser les matériaux didactiques, la documentation et les procédés de communication spécifiques. • Ensuite la formation acupuncture demande l’appréhension des techniques et l’expertise nécessaires afin d’être en mesure d’établir un diagnostic ciblé, exact et d’appliquer la technique adaptée ; garantir des interventions promptes dans la gestion des cas de maladies et des situations urgentes ; assimiler les méthodes appliquées aux situations chirurgicales des périodes : pré, per- et postopératoires. • Enfin, maitriser les méthodes thérapeutiques médicamenteuses applicables à l’instar de la chimiothérapie ; les méthodes étudiées dans des domaines médicaux tels que la gastro-entérologie, la rhumatologie, les maladies cardio-vasculaires, pneumologie, gynécologie, urologie, ORL, allergologie-immunologie ; inclure pour des besoins de formation ciblée la pratique des notions de biologie, de pathologie, de pharmacologie occidentales importants pour la compréhension des antécédents médicaux du patient pour une bonne formation acupuncture. Canaliser les énergies, le savoir-faire d’un authentique acupuncteur L’apprenant acupuncteur doit appliquer le « bilan énergétique », celui-ci permet de connaître l’état, le niveau énergétique, celui de ses fonctions organiques et psychologiques du malade. Il consiste à observer chez le patient : teint, langue, yeux, respiration, son de la voix, aspect corporel, attitudes et comportement ... ; palper son corps : zones organiques, membres, muscles, peau, pouls ; afin d’en déduire des troubles fonctionnels (hyper ou hypo fonction). Celui-ci doit, à partir du simple déséquilibre énergétique prévenir le déséquilibre fonctionnel, organique ou locomoteur qui avec le temps deviendraient une maladie. Les soins proposés par un acupuncteur permettront d’empêcher l’aggravation de toute maladie. Pendant la formation acupuncture, l’apprenant doit prendre en compte l’état physiologique du patient. Ainsi il est absolument proscrit de traiter par une personne fatiguée, en carence, ayant subi une opération récente, un accouchement ainsi que dans les cas de scléroses, d’Alzheimer, de Parkinson.
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